Hier, j’ai vu Moving with Pina de Cristiana Morganti.
Un moment fort, sensible et drôle, où la danse se mêle à l’intime et au souvenir.
À travers ce solo, l’interprète et chorégraphe revient sur son parcours auprès de Pina Bausch avec une générosité rare.
Je recommande vivement sa trilogie (Moving with Pina, Jessica and me, Bihind the Light) : trois solos puissants, entre confidences, auto-dérision et virtuosité.
Certaines phrases entendues pendant le spectacle m’ont profondément touchée :
« Pina a dit qu’elle avait commencé à danser parce qu’elle ne pouvait pas s’exprimer avec des mots. »
« Ne pas jouer un rôle. »
« Il ne faut pas expliquer aux spectateurs, il faut les laisser venir à la sensation. ».
C’est exactement ce que la danse de Pina Bausch recherchait : toucher le spectateur non pas par le discours, mais par l’émotion brute, la sensation.
C’est pourquoi Pina et sa troupe ont tant travaillé : non pour démontrer, mais pour atteindre une forme d’authenticité qui parle directement au corps et au cœur.
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